• Chapitre 7: Monsieur le juge

     

    Quand je suis revenu à moi Edward était revenu. De là où j’étais, je ne pouvais pas voir ce qu’il faisait mais ça devait être important pour qu’il y mette autant d’énergie. Au bout d’un moment il se relève et se plante devant moi.

    - Eris do you want to get out of here? (Eris veux-tu sortir d’ici ?)

    - Yes, but we can not. (Oui mais on peut pas)

    Le peux de leçon qu’il m’a donné me permet de mieux comprendre ce qu’il me dit et de pouvoir converser avec lui.

    - Yes, but you have to trust me and follow me. (Si. Mais il faut que tu me fasses confiance et que tu me suives)

    Lui faire confiance ? Mais je le connais depuis moins de 24 heures ! Et pour aller où ?

    A la vue de ma tête déconfite, il doit avoir suivis la file de mes penser. Edward inspire un bon coup.

    - Safe. Far from a judge who can lead us straight to hell if we gave him the opportunity. And this is not a joke. He is capable of it. I know a place where we can hide. (En sécurité. Loin d’un juge qui pourra nous mener tout droit en enfer si on lui lançait la possibilité. Et ce n’est pas une blague. Il en est capable. Je connais un endroit où nous pourrons nous cacher.)

    Le suivre ou pas ? Dois-je lui faire confiance ou non ?

    -Vas-y.

    J’acquiesce en silence. Le choix est fait. Je le suis.

    Edward m’explique le plan. C’est simple. Même enfantin, je trouve.

    Edward simulera une crise d’épilepsie et moi je dois appeler à l’aide. Ensuite quand le garde arrive, je l’assomme et Edward prendra ses vêtements. Jusque là c’est simple mais après ça se complique. On doit récupérer nos affaires puis sortir sans se faire repérer. C’est là que le déguisement intervient. En quittant les cellules, Edward fera semblant de m’emmener vers les salles d’interrogatoires et on ira vers les vestiaires où je me changerai. Il faudra faire vite. Je pense que je vais bien m’amuser.

    Minuit sonne. Le plan peut commencer. Edward et moi nous jetons un regard. Prêt ? Partez !

    Edward se mit à trembler. Ses yeux se révulsent. Ses lèvres deviennent bleues. Il tombe à genoux. J’hurle. Il se tortille sur le sol dans tout les sens. De la mousse sors de sa bouche, ses lèvres se rétrécirent en babines.

    - Help ! Guardian! Help ! (A l’aide ! Gardien ! Au secours !)

    Des bruits de pas. Une clé qui tourne.

    - What's the matter? (Qu’est-ce qui se passe ?)

    Le gardien me pousse sur le coté et se poste au-dessus d’Edward.

    - I do not know. He collapsed and … (Je sais pas. Il s’est écroulé et…)

    Les larmes coulent. Je sais que c’est une simulation mais c’est tellement réel. Il aurait pu me prévenir !  Il se repenche vers Edward et m’oublie. Il essaie de lui faire un massage cardiaque. Pauvre idiot ! C’est pas ça qu’il faut faire pour une crise d’épilepsie. Il faut bloquer la tête du malade dans un sac plastique pour le forcer à reprendre une respiration normale. J e secoue la tête. Pas le temps pour ça.

    D’un geste souple et rapide, je me saisis de sa matraque et d’un coup précis j’assomme le gardien. Il s’écroule dans un bruit sourd sur Edward qui s’en extirpe avec facilité.

    Pendant qu’il retire l’encre bleu de ses lèvres, tirer d’un stylo volé, je m’occupe de déshabiller le gardien et le met sur un des lits. Léonard merci pour la musculation parce que le gars fait au moins 85 kilo. Edward mit les vêtements du garde et me met les menottes.

    Avant de passer la porte menant hors des cellules, il prit soin de masquer son visage. On passe sans problème les premiers couloirs jusqu’à la salle des scellés. Là où sont entreposés nos affaires. Quelques mots échangés avec le policier en fraction, la plaque de notre geôlier montré et Edward a récupérer nos biens. Heureusement qu’il n’y avait pas de photo sur le badge sinon on était mal. On reprend notre chemin en direction des…interrogation room ? ...se sont les salles d’interrogatoires ? Je regarde discrètement Edward. Il hoche la tête et on reprend rapidement notre chemin.

    Arriver aux vestiaires, Edward me rend mes affaires que je m’empresse de ranger. Après avoir crocheter la serrure du « Lieutenant Kate Wilson » je m’empare de son uniforme et le passe par-dessus mes vêtements. Il est un peu grand mais ça fait l’affaire…comparé à Edward qui nage dans les siens. Ça lui donne un air comique. On sort des vestiaires. Direction la sortie. On marche côte à côte le plus naturellement possible. Difficile puisque nous sommes tout les deux entrains de piquer une crise de stress. C’est le bon moment.

    Je ne sais pas par quel miracle mais on est sorti. A croire qu’ils ne savent pas à quoi ressemble leurs collègues. Sans un mot Edward me prend la main et nous quittons le quartier.

    Une heure plus tard après avoir tourner un nombre incalculable de fois, nous arrivons dans un cu de sac menant à un bar aux allures de repaires de brigands.

    - Let us remove these clothes. (Retirons ces vêtements)

    - Are sure to you that here we shall be in shelters? (T’es sûr qu’ici nous serons à l’abris ?)

    - Yes. Do not worry. It is especially if we stay in policemen that we shall have problems and then this bar belongs to me. (Oui. Ne t’inquiète pas. C’est surtout si on reste en policiers que l’on aura des problèmes et puis ce bar est à moi.)

    Décidément entre courir et les bars je ne change pas beaucoup. Je ne me souviens pas avoir pris un abonnement.

    -C’était compris dans le forfait voyage + fugue.

    Nous jetons les uniformes dans la benne à ordures. Edward sort ses clés et fait jouer la serrure. Il fronce les sourcils.

    -A problem ? (Un problème ?)

    -It is opened...the door is already opened. (C’est ouvert…la porte est déjà ouvert.)

    Il pousse le battant et entre. Je fit de même et ferme la porte derrière moi. Edward est au milieu de la pièce tremblant et fixe le comptoir.

    - You…here…why? (Vous…ici…pourquoi ?)

    Je regarde dans la direction de sa peur et je me fige. Majestueux, tenant un verre de scotch à la main, nonchalamment appuyer au comptoir : l’homme à l’écharpe bleu ciel se tient devant nous tel un empereur face à ses sujets.

    - No…you…not … (Non…pas vous…non…)

    -Who is he ?(Qui est-ce ?)

    -…The infernal judge. (…le juge infernal)

    Ce serais donc lui ? Il est effrayant rien que par ça présence. Il inspire crainte et respect. Il n’a même pas encore parler. J’espère que le terme « juge infernal » est juste une métaphore parce que sinon nous sommes mal barrés.

    Le « juge infernal » se décala du comptoir, fini d’une traite son verre et s’approcha de mous.

    - Mitchel Alexander Midford. Investigating judge. (Mitchel Alexander Midford. Juge d’instruction.)

     

     


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