• Chapitre 13: Porque te vas?

     

    Hoy en mi ventana brilla el sol…Y el corazón

     

    Mes paupières battent un instant avant de s’ouvrir

     

    Se pone triste contemplando la ciudad

     

    Mon regard se perdit au plafond blanc. Je suis de retour chez moi ? Tout ceci n’était qu’un rêve ?

     

    Porque te vas…Como cada noche desperté

     

    J’ai chaud et froid. C’est un sentiment tellement étrange.

    J’essaie de me redresser sur mes coudes mais une vive douleur me vrilla le cerveau et me plaqua de nouveau sur le matelas.

     

    Pensando en tí…Y en mi reloj todas las horas ví pasar…Porque te vas

     

    Au bout d’un moment je me redresse et contemple se que j’avais pris pour ma chambre.

     

    Todas las promesas de mí amor se irán contigo

     

    Des murs blancs, du parquet, une penderie, un bureau, un squelette et du matériel de chimie. Là c’est sur je ne suis pas chez moi. Je suis nul en chimie.

    Une douce odeur vient chatoyer mes narines et je perçus enfin la musique qui résonne dans l’appartement.

     

    Me olvidarás, me olividarás…Junto a la estación hoy…Iloraré igual que un niño

     

    J’avise les bandages qui recouvre mes blessures. J’ai été soigné ? Mais par qui ? Une personne ayant des compétences en médecines en tout cas.

     

    Porque te vas…Porque te vas

    Mon ventre fit des siennes. J’attrape des vêtements dans mon sac et c’est là que je me rendis compte qu’il me manquait un truc plutôt important. Ma carte d’identité. Enfin mes cartes d’identité. Je prie ma dague et la rangea dans son étui que je fixe au niveau de ma ceinture. Je vérifie rapidement l’état de ma grenouille. Non elle est toujours aussi dodue.

     

    Porque te vas…Porque te vas

     

    Je me dépêche de finir de m’habiller et sors de la pièce.

     

    Bajo la penumbra de un farol…Se dormirán…Todas las cosas que quedarón por decir

     

    Je me dirige vers la musique et arrive dans une cuisine plutôt petite et bleu.

    La nuit venait tout juste de tomber. Un vertige me pris, je m’appuie contre le montant de la porte et ferme un peu les yeux.

     

    Se dormirán…Junto a las manillas de un reloj…Esperarán…Todas las horas que quedarón por vivir…Esperarán

     

    Je rouvris les yeux et me perdit dans ceux onyx de mon vis-à-vis. Ils sont si profond comme s’ils étaient entrain de m’aspirer, de m’engloutir.

     

    Todas las promesas de mí amor se irán contigo

     

    Je reviens soudain sur terre en sentant que l’on me secouait. Je me mis donc à dévisager la personne en face de moi : des cheveux de jais, de splendide yeux onyx un peu cerner, un teint pâle, pour vêtement un tee-shirt noir et un jean. On dirait presque un ange. Quoiqu’un peu fatiguer l’ange.

     

    Me olvidarás, me olividarás…Junto a la estación hoy

     

    Il me prit dans ses bras et m’installa à la table de cuisine devant un plat bien garni de paella. Pendant que je mangeais, il m’expliqua comment il m’a trouvé et soigné. Je dus lui faire répéter plusieurs fois ce qu’il disait : Mitchel m’a appris l’espagnol mais il y a une nette différence entre parler espagnol avec l’accent anglais et parler espagnol avec un accent hispanique.

    -Me llamo Rodrigue Barrida. ¿ Y tú? (Je m’appelle Rodrigue Barrida. Et toi ?)

    -Eris.

    -¿ Eris qué? ¿ Blanchard o Flying-Bird? (Eris quoi ? Blanchard ou Flying-Bird ?)

    Je tends ma main vers lui. Il me la sert sans comprendre, je pouffe un peu et lui explique que Flying-Bird est un nom d’emprunt et lui demande de me rendre mes papiers d’identité. Il ne pose pas de question sur ce sujet et me rend mes papiers.

    Rodrigue m’explique aussi que mes blessures sont trop grave. Il n’a appliqué que des soins dit mineurs et qu’il faut que j’aille à l’hôpital.

    -Ni hablar (Pas question)

    -¿ Por qué? (Pourquoi ?)

    -Esto signifirait el fin de mi viaje. (Ca signifirait la fin de mon voyage.)

     

    Iloraré igual que un niño

     

    Non il ne comprend pas. Il refuse de me laisser partir. Il ne veut rien savoir.

     

    Porque te vas…Porque te vas…Porque te vas…Porque te vas

     

    Au final, j’accepte de rester me reposer chez lui. Il m’interdit de sortir et de faire des gestes brusque. Comme m’entrainer par exemple. Il m’a disputé plus d’une fois pour avoir rouvert mes blessures en faisant en kick. Je dois donc me contenter de mes séances de méditation. Séances que l’on partage malgré tout ensemble. Même s’il s’en est plus d’une fois moqué en disant que je finirais moine. Il peut bien parler ça ne changera rien. Cette habitude est trop importante pour moi.

     

    Todas las promesas de mí amor se irán contigo

     

    En ce moment, il n’est pas dans sa faculté de médecine puisqu’il est en vacances donc il passe le plus clair de son temps sur mon dos à me surveiller. C’est gênant voire agaçant.

     

    Me olvidarás, me olividarás…Junto a la estación hoy

     

    Le temps a passé doucement : les heures, les jours puis les semaines…le mois de septembre a pointé doucement le bout de son nez.

    J’étouffe, je veux sortir.

    -Pars. Il est temps.

    Tiens la voix. Quoi d’ancien depuis la dernière fois ?

    -Cesse. L’heure n’est pas à faire de l’humour. Quitte le plus vite possible la ville. Quitte vite l’Espagne. Vite !

    Je ne me pose pas plus de question. Je rassemble mes affaires et c’est là que Rodrigue choisis de rentrer de sa ballade.

     

    Iloraré igual que un niño…Porque te vas…Porque te vas…Todas las promesas de mí amor se irán contigo…Me olvidarás, me olividarás…Junto a la estación hoy…Iloraré igual que un niño

     

    Nos yeux se croisèrent. Une lueur étrange passa dans ceux de Rodrigue.

    -Te vas. ¿ Por qué? (Tu pars. Pourquoi ?)

    -¡ Hace falta! ¡ Es todo! No plantees cuestión por favor. Yo mismo no lo sé. (Il le faut ! C’est tout ! Ne pose pas de question s’il te plait. Je ne le sais pas moi-même.)

    - ¡ Hasta no acabaste de cicatrizar! ¡ Al el menor choque callado corre peligro de reabrir tus gusta y agotarte en de tu sangre! (Tu n’as même pas fini de cicatriser ! Au moindre choc tu risque de rouvrir tes plais et te vider de ton sang !)

     

    Porque te vas

     

    -Rodrigue…tengo…miedo…este viaje me asusta…tanto como me existe y me libera (Rodrigue…j’ai…peur…ce voyage m’effraie…autant qu’il m’existe et me libère.)

    Il reste silencieux, essayant de lire en moi.

     

    Porque te vas…Porque te vas

     

    -Rodrigue…por favor…me soy (Rodrigue…s’il te plait…suis moi…)


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