• Chapitre 15: On embarque

    Je tire Rodrigue en direction du bateau. Il est grand et gros.

    Mon partenaire d’infortune râle un peu mais me suit de près. Derrière nous, les loubards nous suivent toujours mais la distance s’est accrue. Nous arrivons dans le port et continuons de courir de toutes nos forces.

    Au bout de quelques minutes, nous semons nos poursuivants. Ma tête tourne un peu.

    -¡ Eris! ¡ Te tienes herida! (Eris ! T’as blessure !)

    Rodrigue me prend mon sac malgré mes protestations.

    -Bien. Supongo que allí tampoco no quieres quedarte. (Bien. Je suppose que là non plus tu ne veux pas rester.)

    -Supones bien. (Tu supposes bien.)

    -¿ Pues…vamos dónde? (Donc…on va où ?)

    -Allí. (Là.)

    Je désigne le bateau et il fit la tête.

    -Tenemos no bastante dinero para pagar esto dos billetes de la última los minutos. (On a pas assez d’argent pour ce payer deux billets de dernière minutes.)

    -¿ Quién dijo pagar? (Qui a dit de payer ?)

    -¿ Quieres…irte clandestinamente? Pero es… (Tu…veux partir clandestinement ? Mais c’est…)

    -¿ Ilegal? Sí sé. Pero no tenemos la elección. Tenemos un gang tiene nuestros estuches y si se utiliza la voz legal van a encontrarnos. Y hacernos la piel. (Illégal ? Oui je sais. Mais on n’a pas le choix. On a un gang a nos trousses et si on utilise la voix légale ils vont nous trouver. Et nous faire la peau.)

    -¿ La falta a quién? (La faute à qui ?)

    -Aguafiestas. ¿ Y luego tú mismo lo dijiste no? No tenemos bastante dinero. (Rabat-joie. Et puis tu l’as dit toi-même non ? On n’a pas assez d’argent.)

    -Es grosero. (C’est malhonnête.)

    -Escucha. Yo no obligas a venir. Tú callado resto aquí. Yo embarco y me agoto de mi sangre entre dos coches. (Ecoute. Je tu n’obliges pas à venir. Toi tu reste ici. Moi j’embarque et je me vide de mon sang entre deux voitures.)

    Je me retourne et commence à partir.

    - ¡ Espera! ¡! ¿ Tu herida se reabrió? ¡ Eh responde! ¡ Eh! ¡ Espérame! (Attend !! Ta blessure s’est rouverte ? Hé répond ! Hé ! Attends-moi !)

    Où l’art de manipuler un futur médecin : titiller leur conscience professionnelle.

    -Joli. Tu le mènes vraiment par le bout du nez.

    Je sais.

    Peu avant que le bateau quitte le port, nous embarquons dans là où sont entassé les voitures.

    Rodrigue, pendant ce temps, inspecte ma blessure à la loupe. Ce n’est pas une blague. Il regarde vraiment mon ventre avec une loupe.

    -¿ Al hecho sabes dónde lleva este barco? (Au fait…tu sais où mène ce bateau ?)

    -Ninguna idea. (Aucune idée.)

    -¿ Que? (Que… ?)

    -Cayó. Duerme. (Chut. Dors)

    Je fis semblant de dormir. Je sens toujours son regard scrutateur sur moi. Il finit par s’endormir auprès de moi.

    Le lendemain, nous arrivons à destination.

     

    Et c’est une surprise.


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  • Chapitre 14: La Corse

    -Alors suis moi.

    Et il m’a suivi. Il a pris le premier bateau pour la Corse avec moi.

    Cela m’a surprise qu’il accepte mais ça me fait aussi plaisir d’avoir quelqu’un à mes côtés. Je me sens plus en sécurité.

    D’ailleurs en parlant de ça, cela fait plus de deux heures que ma main est dans la sienne, si grande si chaude, si douce si rassurante et que l’on cour comme des dératés dans Ajaccio.

    Pourquoi ? Eh bien c’est très simple.

    Arriver dans le port, nous sommes descendus dans un petit café.

    Jusque-là tout va bien.

    Sauf qu’un groupe de loubard s’est installé prêt de notre table et on commencer à foutre la merde. A ce moment-là, j’ai fait signe à Rodrigue, qui commençait à perdre patience, de les ignorer. Ce qu’il fit.

    Mon geste n’est pas passé inaperçu et ces lourdauds ont commencé à me draguer. Là ça pas vraiment passer.

    Rodrigue s’est rapproché de moi quand il a vu que j’ai mis ma main sur la garde de cette très chère Dragon War. Il sait que j’aime jouer de la dague. Il l’a appris à ses risques et périls.

    -Eris, tranquilo tú. Vas a reabrir tus heridas. (Eris, calme toi. Tu vas rouvrir tes blessures.)

    -Si él continuo es en el depósito de cadáveres que se va a encontrarlos. (S’il continue c’est à la morgue qu’on va les retrouver.)

    -Como quieres. (Comme tu veux.)

    Leur chef s’assit à coter de moi et me fit la cosette. Je l’ignore royalement.

    -¿ Qué dice? (Qu’est-ce qu’il dit ?)

    Rodrigue, commère de son état, ne parle pas un mot de français.

    -Me pide si me gustan los hielos a la menta. (Il me demande si j’aime les glaces à la menthe.)

    Au vu de mon air blasé, il comprit que l’on ne me proposait pas une glace. Il fit sa plus belle tête d’enterrement et offrit son plus beau regard de tueur à l’autre lourdauds.

    -Qu’est-ce que tu regardes toi le noiraud ? Tu veux te bat…arg…salope ! Elle m’a planté !

    Je retire d’un geste sec ma dague.

    -No te impediste poco de allí. (T’as pas peu t’en empêcher ?)

    -Nan.

    Rodrigue balança l’argent au serveur, me prie par la main et se mit à courir.

    Voilà…Voilà.

    Comment grâce à moi, on coure comme des malades pour échapper à une bande de fous.

    Oh un bateau !

     

    Il va où ?


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  • Chapitre 13: Porque te vas?

     

    Hoy en mi ventana brilla el sol…Y el corazón

     

    Mes paupières battent un instant avant de s’ouvrir

     

    Se pone triste contemplando la ciudad

     

    Mon regard se perdit au plafond blanc. Je suis de retour chez moi ? Tout ceci n’était qu’un rêve ?

     

    Porque te vas…Como cada noche desperté

     

    J’ai chaud et froid. C’est un sentiment tellement étrange.

    J’essaie de me redresser sur mes coudes mais une vive douleur me vrilla le cerveau et me plaqua de nouveau sur le matelas.

     

    Pensando en tí…Y en mi reloj todas las horas ví pasar…Porque te vas

     

    Au bout d’un moment je me redresse et contemple se que j’avais pris pour ma chambre.

     

    Todas las promesas de mí amor se irán contigo

     

    Des murs blancs, du parquet, une penderie, un bureau, un squelette et du matériel de chimie. Là c’est sur je ne suis pas chez moi. Je suis nul en chimie.

    Une douce odeur vient chatoyer mes narines et je perçus enfin la musique qui résonne dans l’appartement.

     

    Me olvidarás, me olividarás…Junto a la estación hoy…Iloraré igual que un niño

     

    J’avise les bandages qui recouvre mes blessures. J’ai été soigné ? Mais par qui ? Une personne ayant des compétences en médecines en tout cas.

     

    Porque te vas…Porque te vas

    Mon ventre fit des siennes. J’attrape des vêtements dans mon sac et c’est là que je me rendis compte qu’il me manquait un truc plutôt important. Ma carte d’identité. Enfin mes cartes d’identité. Je prie ma dague et la rangea dans son étui que je fixe au niveau de ma ceinture. Je vérifie rapidement l’état de ma grenouille. Non elle est toujours aussi dodue.

     

    Porque te vas…Porque te vas

     

    Je me dépêche de finir de m’habiller et sors de la pièce.

     

    Bajo la penumbra de un farol…Se dormirán…Todas las cosas que quedarón por decir

     

    Je me dirige vers la musique et arrive dans une cuisine plutôt petite et bleu.

    La nuit venait tout juste de tomber. Un vertige me pris, je m’appuie contre le montant de la porte et ferme un peu les yeux.

     

    Se dormirán…Junto a las manillas de un reloj…Esperarán…Todas las horas que quedarón por vivir…Esperarán

     

    Je rouvris les yeux et me perdit dans ceux onyx de mon vis-à-vis. Ils sont si profond comme s’ils étaient entrain de m’aspirer, de m’engloutir.

     

    Todas las promesas de mí amor se irán contigo

     

    Je reviens soudain sur terre en sentant que l’on me secouait. Je me mis donc à dévisager la personne en face de moi : des cheveux de jais, de splendide yeux onyx un peu cerner, un teint pâle, pour vêtement un tee-shirt noir et un jean. On dirait presque un ange. Quoiqu’un peu fatiguer l’ange.

     

    Me olvidarás, me olividarás…Junto a la estación hoy

     

    Il me prit dans ses bras et m’installa à la table de cuisine devant un plat bien garni de paella. Pendant que je mangeais, il m’expliqua comment il m’a trouvé et soigné. Je dus lui faire répéter plusieurs fois ce qu’il disait : Mitchel m’a appris l’espagnol mais il y a une nette différence entre parler espagnol avec l’accent anglais et parler espagnol avec un accent hispanique.

    -Me llamo Rodrigue Barrida. ¿ Y tú? (Je m’appelle Rodrigue Barrida. Et toi ?)

    -Eris.

    -¿ Eris qué? ¿ Blanchard o Flying-Bird? (Eris quoi ? Blanchard ou Flying-Bird ?)

    Je tends ma main vers lui. Il me la sert sans comprendre, je pouffe un peu et lui explique que Flying-Bird est un nom d’emprunt et lui demande de me rendre mes papiers d’identité. Il ne pose pas de question sur ce sujet et me rend mes papiers.

    Rodrigue m’explique aussi que mes blessures sont trop grave. Il n’a appliqué que des soins dit mineurs et qu’il faut que j’aille à l’hôpital.

    -Ni hablar (Pas question)

    -¿ Por qué? (Pourquoi ?)

    -Esto signifirait el fin de mi viaje. (Ca signifirait la fin de mon voyage.)

     

    Iloraré igual que un niño

     

    Non il ne comprend pas. Il refuse de me laisser partir. Il ne veut rien savoir.

     

    Porque te vas…Porque te vas…Porque te vas…Porque te vas

     

    Au final, j’accepte de rester me reposer chez lui. Il m’interdit de sortir et de faire des gestes brusque. Comme m’entrainer par exemple. Il m’a disputé plus d’une fois pour avoir rouvert mes blessures en faisant en kick. Je dois donc me contenter de mes séances de méditation. Séances que l’on partage malgré tout ensemble. Même s’il s’en est plus d’une fois moqué en disant que je finirais moine. Il peut bien parler ça ne changera rien. Cette habitude est trop importante pour moi.

     

    Todas las promesas de mí amor se irán contigo

     

    En ce moment, il n’est pas dans sa faculté de médecine puisqu’il est en vacances donc il passe le plus clair de son temps sur mon dos à me surveiller. C’est gênant voire agaçant.

     

    Me olvidarás, me olividarás…Junto a la estación hoy

     

    Le temps a passé doucement : les heures, les jours puis les semaines…le mois de septembre a pointé doucement le bout de son nez.

    J’étouffe, je veux sortir.

    -Pars. Il est temps.

    Tiens la voix. Quoi d’ancien depuis la dernière fois ?

    -Cesse. L’heure n’est pas à faire de l’humour. Quitte le plus vite possible la ville. Quitte vite l’Espagne. Vite !

    Je ne me pose pas plus de question. Je rassemble mes affaires et c’est là que Rodrigue choisis de rentrer de sa ballade.

     

    Iloraré igual que un niño…Porque te vas…Porque te vas…Todas las promesas de mí amor se irán contigo…Me olvidarás, me olividarás…Junto a la estación hoy…Iloraré igual que un niño

     

    Nos yeux se croisèrent. Une lueur étrange passa dans ceux de Rodrigue.

    -Te vas. ¿ Por qué? (Tu pars. Pourquoi ?)

    -¡ Hace falta! ¡ Es todo! No plantees cuestión por favor. Yo mismo no lo sé. (Il le faut ! C’est tout ! Ne pose pas de question s’il te plait. Je ne le sais pas moi-même.)

    - ¡ Hasta no acabaste de cicatrizar! ¡ Al el menor choque callado corre peligro de reabrir tus gusta y agotarte en de tu sangre! (Tu n’as même pas fini de cicatriser ! Au moindre choc tu risque de rouvrir tes plais et te vider de ton sang !)

     

    Porque te vas

     

    -Rodrigue…tengo…miedo…este viaje me asusta…tanto como me existe y me libera (Rodrigue…j’ai…peur…ce voyage m’effraie…autant qu’il m’existe et me libère.)

    Il reste silencieux, essayant de lire en moi.

     

    Porque te vas…Porque te vas

     

    -Rodrigue…por favor…me soy (Rodrigue…s’il te plait…suis moi…)


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  • Chapitre 12: Blessée

     

    - ¡ Oï despiértate! (Oï réveille-toi !)

    Je secoue le corps en face de moi avec force. Aucune réaction. Son visage est cireux et un peu maigre. Ses cheveux son bleu océan. Pas très naturel ni discret. Je prends son poult…il est faible. Mes mains sont poisseuses et une odeur étrange que je connais bien flotte dans l’air. Celui du sang. Mes mains en sont maculées. Cette fille est blessée. Je fais un rapide inventaire de ses blessures : lèvres tuméfiées, œil au beurre noir, épaule et jambe en sang, main droite enflée. J’ignore si elle en a d’autre ailleurs, c’est les seul que je voie.

    Inutile d’appeler les secours. Nous sommes dans le quartier le plus dangereux de Madrid même la police ne vient plus donc une ambulance on oublie. La dernière a fini en pièce détaché.

    Je porte la fille en mode princesse et grimpe quatre à quatre les escaliers jusqu’à mon appartement. Elle est légère. Tant mieux car je suis au dernier étage soit le 7ème et y a plus d’ascenseur. Il a été défoncé. J’ignore comment et je ne veux pas le savoir.

    Mes bras sont rouges de sang, son état empire. J’entre rapidement dans mon salon et pose la belle au bois mourant sur le canapé après l’avoir recouvert de serviettes éponges. Je la déshabille ne la laissant qu’en sous-vêtement et me dépêche de prendre le nécessaire pour une opération improviser.

    Je reviens auprès d’elle et je peux voir l’intégralité de ses blessures. J’avais tout bon jusque-là, il ne manquait juste celle de son ventre qui est la plus grave et la plus inquiétante.  Il faut faire vite son temps est compté.

    Je commence l’opération. Je suis étudiant en médecine spécialisé dans la chirurgie, elle a de la chance que je l’ai trouvé.

    Un caillou de sang se forme, je m’empresse de le résorber et je mets à la dur tâche de « réparer » son abdomen. La lame, d’après mon observation, a frôlé de peu son rein droit, son foie et de vraiment peu son pancréas. Elle est à la limite de l’hémorragie interne. Sa jambe est entrain de s’infecter ainsi que son épaule. Je coupe le dernier fil de suture et mit atteler. La tâche est plus facile que tout à l’heure étant moins grave alors ça va vite.

    Du sang gicle. Merde. Sa blessure au ventre s’est rouverte et ne veut pas s’arrêter de saigner.

    Je cour à la cuisine et fait chauffer à blanc une casserole puis je l’applique sur la blessure. L’effet est immédiat même évanouit elle hurle.  Le feu a des vertus cicatrisantes, ça va accélérer le processus.

    5 heures plus tard, je peux dire qu’elle hors de danger. Ses blessures sont soignées et sa main est « plâtré ».

    Je nettoie tout et la met dans mon lit. Sans moi. Faut pas pousser mémé dans les orties.

    Un bruit de métal m’interpella. Une dague en forme de dragon est tombée de la poche de son sweat. Elle s’est battue avec ça ? Je texte la lame…tranchante…très. La lame nettoyée, je fouille ses poches : une vieille boussole et un portefeuille…EN FORME DE GRENOUILLE ?! Ok…elle est toute douce et…bleu ? D’accord…bon aucun commentaire. Dedans de l’argent et des cartes d’identité au nom d’Eris avec des noms de famille différent.

    Je retourne auprès de ma patiente. Son teint est toujours aussi pâle mais moins qu’avant. Je pose ses affaires à la tête du lit.

    Je vais dans le couloir de l’immeuble nettoyer d’éventuelle tâches de sang qui serait tomber. Puis dans le local poubelle je lance quelques sacs maculés de sang dans la benne et le tour est joué.

    Je remonte chez moi. Elle ne s’est toujours pas réveillée. Rien d’étonnant. Elle a failli y rester. Elle n’est pas encore sortie d’affaire pour autant.

    Je vais dans la cuisine quand elle se réveillera elle devra reprendre des forces surtout que je l’ai trouvé un peu maigre.

    Je me mis au fourneau en écoutant une chanson. La journée a été riche en émotions.

    La soirée s’annonce plus calme.

    Je l’espère.

     

     


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  • Chapitre 11: Onyx

     

    Ça va faire 5 heures que j’ai quitté le confortable appartement de Mitchel.

    5 heures que j’ai dit au revoir à mon juge préféré et à mon voleur adoré.

    5 heures que j’ai quitté le froid et la grisaille de l’Angleterre.

    Et ça fait plus d’une heure que je crève de chaud sous le brulant soleil d’Espagne à chercher un coin de fraicheur dans les rues de Madrid.

    Je sens que je vais mourir. POURQUOI L’Espagne ?!! Mais qu’est-ce qui m’a pris ? Je crains la chaleur comme la peste. J’aime le froid.

    Mon corps est lourd et je transpire comme une côte de bœuf sur le grill du barbecue. Heureusement que je ne porte pas de vêtements légers sinon qu’est-ce que ça donnerait. Ironie, ironie quand tu nous tien. Non mais quelle idée aussi de mettre un polo, un sweat-shirt, un jean et des baskets dans un pays chaud et en été. C’est complètement con. Mais quelle nouille !

    Les gens autour de moi me regardent bizarrement, chuchotent et s’écartent sur mon passage. Les enfants me pointent du doigt en riant. Je suis la nouvelle attraction du jour…Youpi…

    Une ruelle sombre ce découvre sur ma gauche, je m’y engage avec délice en espérant échapper à l’air et au regards lourd.

    J’avance d’un pas rapide, rabat ma capuche et posa ma main sur la dague offerte par Mitchel. J’ai failli refuser quant-il me la donner mais là tout de suite je suis bien contente de l’avoir. Elle a un pommeau en forme de dragon et sa lame est aiguiser bien dissuasive dans ce quartier malfamé où je suis suivi depuis 10 minutes par 5 hommes fort sympathique. Lol.

    Ma poisse doit compter parmi les légendes de ce monde car si je continue sur cette lancé je suis prête à parier que je vais tomber sur un cul de sac et qui les cinq derrière moi vont se faire une joie d’alléger mon portefeuille.

    D’ailleurs…pourquoi Edward à choisie une grenouille comme forme ? Ça me dépasse. Mais ma grenouille à sou-sou est toute douce une vraie peluche et surtout elle est bleue. Bleu et non verte ! Raisons de plus pour la gardez bien dodu. Quand je pense à la tête de Mitchel quand-il la vue…c’était à mourir de rire.

    Je tourne à droit et…oh douce ironie…un cul de sac…comme si nous nous n’y attendons pas ! Et si je me retourne qui vais-je trouver ? Les 5 affreux ? C’est bien vous avez gagnez un caramel. Et que veulent-ils ? Mon portefeuille. Vous êtes des génies…bravo.

    -Arrête de rêvasser et trouve une solution pour sortir de cette situation…légèrement épineuse ?

    La voix…ça fait longtemps que je t’ai pas entendu. T’étais où ?

    -Au Bahamas.

    Sérieux ?

    -Non. Ils attaquent.

    Je me jette sur le coté évitant ainsi le poignard. Je pars, flanche, oppercute par ci, coup de poing par-là, je sors ma dague et esquive Je dans entre mes adversaire en maniant ma dague comme une épée. Merci Léonard et Mitchel, je le répéterais jusqu’à ma mort.

    Une douleur aigue me vrilla le cerveau, un des assaillant m’a planté son arme dans mon épaule gauche. Par derrière. L e lâche. Je lui lance un regard de bête. Finis de jouer. On passe au chose sérieux. Je me jette sur lui en lui offrant un grand coup de pied dans le ventre et l’envoyant valser dans le décor. Je me fis blesser à plusieurs endroits par ses copains. Mes oreilles sifflent. Ma vitesse est considérablement ralentie par le poids de mon sac à dos. Ma vue se floute un instant.

    J’offre un coup de tête à mon assaillant de gauche, un coup de pied dans le service trois pièce de celui derrière moi, un coup poing dans le voisin d’en face qui tombe assommer et plante ma dague dans le bras de celui de gauche. Vivace comme quelqu’un qui saigne de partout, je me dégage de l’étreinte du cinquième et le renvoie dire bonjour aux poubelles.

    Sur les cinq seulement trois sont encore debout. Je reprends mon souffle et me met en position de défense. D’un mouvement de tête, je chasse une mèche de cheveux bleu de mon visage Ma jambe gauche me fait mal Mes muscles sont contracté au maximum, je suis prête à reprendre la lutte L’homme du milieu fait mine d’avancer. J e grogne et montre les dents.

    - ¡Aproximación si te lo atreves! (Approche si tu l’oses !)

    J’avance un pas menaçant, le regard froid et déterminer. Les chasseurs sont devenus les proies. La proie est devenue le chasseur.

    Ils lèvent les mains en signe de paix, ramassent leurs collègues et partent. Premier combat, première victoire. J’ai une épaule en sang ainsi qu’une jambe et mon ventre. Je sens plus ma main droite, mon œil gauche me fait mal et du sang coule de ma lèvre. Ça pourrait être pire. Je lève ma dague au niveau de mes yeux.

    -Au Moyen-Age, lors de leur première bataille les chevaliers avaient pour habitude de nommer leurs boucliers. Je ne suis pas une chevalière, tu n’es pas un bouclier mais je vais quand même te donner un nom…Dragon War.

    Ceci fait, je repris ma route. Ma vue est floue, j’ai froid…très froid. J’entre dans le premier bâtiment que j’entraperçoit. Un local poubelle m’accueille avec joie et mauvaise odeur.

    Quelque chose de chaud coule sur moi. Je pose un regard sur ma blessure au ventre, le sang en coule abondamment. C’est plus grave qu’il n’y parait. Je m’écroule dans les ordures.

    Mes oreilles bourdonnent, je voie des points noirs. Je me sens partir.

    Quelqu’un me secoue. Je lève la tête mais ne vis rien.

    Sauf ses yeux qui sont gris.

     

    Gris…onyx.


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